Ceci n’est pas un blog.


Lettre de motivation…

Bon, ce truc est plus mis à jour. Les quelques gens qui ont l’adresse ont dû l’oublier, depuis le temps. M’en fous, j’ai qu’à m’en servir comme défouloir.

Bonne nouvelle du mois dernier : j’ai eu mon année. Ouéééééééééé (ceci est un vrai « ouééééé ». )Je suis donc officiellement ingénieur info. Ah ah. Moi, ingénieur. Pas capable d’installer un réseau de plus de 3 pcs, pas capable de coder tant que ça, à force de pas m’entraîner, pas capable de grand chose, quoi. Ah, je fais de très jolis choix de couleur sur CSS. Non, pas Cansei de Ser Sexy. ( Firefoxxx, pas lovefoxxx. ) Tin, je suis mal.

Nouvelle logique : je cherche du boulot. Ouéééé ( pas un vrai, this one. ) Surtout que cette fois, en théorie, j’ai un vrai diplôme intéressant pour une boîte, donc une vraie chance de trouver quelque chose. ( Toujours pas le permis, donc chance un peu réduite, quand même. ) Ah ah.

Donc je suis inscrite sur les sites d’emploi avec 15 mots de passe différents. Au moins 6 caractères, au moins 8, au moins un chiffre. Merde, je peux pas mettre « toto » partout, ça veut dire ? M’enfin.

Déjà répondu à  une bonne soixantaine d’annonces. Avec le net, c’est quasi trop facile. Je clique « joindre mon cv », je parcours « joindre ma lettre de motivation » et je clique « envoyer » et c’est fini. Pour les gens qui écrivent en biais et qui, non, n’aiment pas cette putain de feuille avec des lignes que je sais jamais comment ça s’appelle qu’on met pour écrire droit, c’est facile, pas besoin de dégainer sa plume. Par contre, au bout de 10 minutes, j’ai fini ma recherche d’annonces. Vu que je comprends pas les intitulés, genre analyste sap-amoa, je réponds quand même. Et voilà. J’attends.

Remarquez, c’est facile, attendre. C’est rappeler le DRH qui a laissé 3 messages sur mon répondeur, c’est prendre un billet de train pour aller à 150 bornes en train passer un entretien, seule, c’est m’imaginer habillée correctement, c’est ça qui est dur. J’irai jamais en tailleur, et j’aurai jamais de tailleur, soyez-en sûrs. Doc trouées ou converses, on va espérer que le cliché de l’informaticien habillé de façon, hum, créative, n’est pas un mythe.

 

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Et demain, d’office, rdv anpe. Pourquoi faut que je me déplace, pffff ?  Les ass et dick, non, faut espérer que la pré-inscription internet suffira. Le plus drôle, c’est que j’ai reçu une convoc pour demain matin, et qu’ils ont du pot que je l’aie eue à temps, ou plutôt c’est ma pomme qui a du pot, vu que :

« ATTENTION : Une absence à la convocation peut entraîner la radiation de la liste de demandeurs d’emploi. »

Bouh !

Bref. C’est pas que je suis pas motivée, mais je flippe comme une gamine. CDD, chèque déjeuner, sécu, mutuelle, frais de déplacement, SSII, prestataires, J2EE, mainframe. C’est du chinois.

Moi, euh… Ben je peux faire plein de trucs, mais euh, faut me laisser du temps, d’accord ? ..


huh…

cash advance


Nothing much but movies, music and both…

Je trippe complètement sur la musique de Goblin en ce moment, ces Italiens fous qui ont composé les OST de la plupart des giallos de Dario Argento, un autre fou génial, et d’ailleurs, on dirait bien que c’est génétique…

Bref. C’est épique, genre operas prog-rocks dans le bon sens du terme, du genre :

« Ah, il est sympa ce titre de Justice.

- Ouais ben c’est un sample de la BO de Ténèbres, donc bon, rien inventé. »

Toujours utile pour briller en société. A part ça, je recommande mais faut pas écouter non stop non plus sinon on pète une durite.

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« Et Nietzsche, il a fini comment, au fait ?

- Il a trop écouté Goblin.

-Ah.  »

Dans la série, je compte enquiller avec les musiques de 28 days later – je viens de mater 28 weeks later, sympa, mais ça vaut pas celui de Boyle, surtout que (spéciale dédicace, oui, toi, sale bi) y a Cillian dedans. Le thème principal de l’OST est le même dans les deux, composé par John Murphy, je crois bien, et c’est très beau, triste et mélancolique. Click me !
Tout comme la musique de Sunshine, re Boyle, re Cillian ( et Alex Garland ftw ) que j’ai vu hier et qui m’a tout remué les tripes, malgré un bon vieux gros a priori. Gosh, c’est beau, c’est profond, c’est contemplatif et poétique. Icare, ça m’a toujours parlé, faut dire, question mythe. Puis même les scènes d’action… l’anti Armageddon.
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Danny Boyle, Alex Garland. Le drôlatique Shallow Grave, exactement mon genre d’humour, Trainspotting, qui m’a fait découvrir le sublime bouquin d’Irvin Welsh, film culte de mes 90′s, La Plage, bouquin incroyable sur cette utopie hippie 70′s qui tourne au cauchemar, 28 days later, now Sunshine… Merde, je vais verser ma larme, si je continue. Ces deux-là, je les aime. Period.

A.

Ps : Dans un genre tout autre, le seul film au monde que je préfère en Vf…

 

 

Spider cochon, Spider cochon
Il peut marcher au plafond !
Est-ce qu’il peut faire une toile ?
Bien sûr que non, c’est un cochon !
Prends gaaaaaarde, Spider cochon est là.

 

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